Chine : classement d’octobre 2019 des “meilleures” cryptomonnaies

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La 14e édition du classement des projets cryptos du China’s Center for Information and Industry Development (CCID) met toujours à l’honneur les plateformes de dApps et smart contracts. Regardons ensemble quels cryptoactifs pourraient être les plus à même de profiter du récent enthousiasme du président Xi Jinping sur les technologies blockchains.

EOS, Tron & Ethereum sur le podium

Pas de surprise pour les positions de tête, comme lors du dernier classement que nous avions chroniqué, les plateformes dédiées aux applications décentralisées (dApps) et aux contrats intelligents ont la côte auprès du CCID chinois.

Ainsi le projet EOS de Block.one et Dan Larimer reste le mieux noté, le réseau Tron (TRX) de Justin Sun arrive second, et la blockchain Ethereum (ETH) de Vitalik Buterin conserve la médaille de bronze du CCID.

Quatorzième classement des “meilleurs” cryptoactifs selon le CCID

Les projets chinois en bonnes positions dans le classement

Rappelons tout d’abord que le CCID base sa notation des différents projets de cryptomonnaies selon trois indices :

  • la technologie de base pour évaluer le niveau de technicité de la blockchain ;
  • les possibilités de développement de diverses applications sur le réseau décentralisé ;
  • l’innovation technologique qu’apporte le projet crypto blockchain.

Alors que Bitcoin (BTC) reste stable – à la 11e place – dans le top crypto du CCID, plusieurs projets d’origines chinoises sont toujours bien placés : notamment Qtum et NEO qui occupent la 8e et 9e place, et Ontology (ONT) la 14e.

Parmi les petits nouveaux du classement, notons l’arrivée des projets Zilliqa (ZIL) et Cosmos (ATOM), respectivement 19 et 22e.

Rappelons que l’institut du CCID est rattaché sous la tutelle du ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information de la Chine : les cryptoactifs préférés des organes du gouvernement chinois ne seront pas forcément du goût de tous.

Reste que ce classement influence inévitablement la cryptosphère, ne serait-ce qu’à cause du poids de la Chine dans le minage de Bitcoin et des altcoins. Sans parler de l’attrait des technologies blockchains dans le pays, et du développement d’une monnaie numérique par la Banque centrale chinoise.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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