8 ans de prison pour le policier corrompu payé en bitcoins

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

Bitcoin ne sauve pas de la prison – Un chef de police de la République de Khakassie (en Russie) a cru bon d’aider l’administrateur d’un site de marché noir sur le darknet. Pour sa contribution dans ce trafic de drogues en ligne, il a accepté d’être payé en Bitcoin, avant de se faire coincer par ses collègues.

Notre avis sur Bitcoin (BTC) »

L’histoire d’un agent des stups qui aide un trafiquant

Yuri Zaitsev, aujourd’hui âgé de 37 ans, était le chef du département de lutte contre le trafic de drogue du Ministère des Affaires intérieures de la République de Khakassie. Il vient d’être reconnu coupable de corruption et de divulgation de secrets d’État par un tribunal russe.

Selon un communiqué du Comité d’enquête de la Fédération de Russie, l’affaire aurait commencé en décembre 2018, lorsque le chef de police a entamé des échanges en ligne avec une personne qui se trouve être l’exploitant d’un marché noir de produits stupéfiants sur le darknet.

Tenez-vous bien ! En échange d’un pot-de-vin payé en cryptomonnaie – en l’occurrence, en Bitcoin (BTC) -, Yuri Zaitsev a manifestement accepté de traquer un homme qui s’était approprié les drogues qu’il était censé livrer pour le compte de l’administrateur du marché noir.

Un pseudo trafiquant doublé d’un traître

L’agent corrompu en question aurait également transmis des informations classifiées à son complice du darknet. Cela devait permettre aux trafiquants d’éviter des ennuis avec la police anti-stupéfiants (dont il était le chef local, rappelons-le).

Le tribunal a prouvé que Yuri Zaitsev avait touché au moins 52 000 roubles en bitcoins, soit l’équivalent de 700 euros environ au moment des faits.

En plus d’être démis de ses fonctions, l’ex-policier a été condamné à 8 ans d’emprisonnement ainsi qu’à une amende de 156 000 roubles (1 700 euros environ).

Son choix de tricher et de changer de camp ne lui aura finalement apporté que des ennuis. La seule note positive à cette triste histoire est qu’accepter d’être payé en Bitcoin semble désormais chose courante, même chez les flics corrompus.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

Commentaires

Votre email ne sera pas publié. En publiant un commentaire, vous acceptez notre politique de confidentialité.


Recevez un condensé d'information chaque jour